lunedì 6 luglio 2009

Silvio Berlusconi démonétisé sur la scène internationale, par Philippe Ridet

Silvio Berlusconi a finalement reconnu que les scandales qui s'attachent à sa vie privée causent du "tort à l'Italie". "Regarder par le trou de la serrure fait du mal au pays", a renchéri Giulio Tremonti, le ministre de l'économie, tandis que Giorgio Napolitano, le président de la République, appelait à une improbable "trêve" entre les médias et le gouvernement à l'occasion du prochain sommet du G8 organisé dans la ville sinistrée de L'Aquila (Abruzzes), du 8 au 10 juillet.
Accusé par son épouse - qui a demandé le divorce - de "fréquenter des mineures", puis désigné par son avocat comme "l'utilisateur final" d'un réseau de call-girls, enfin reconnu par les juges comme "le corrupteur" de son ancien avocat David Mills, le président du conseil ne joue pas seulement sa réputation, dont il n'y a plus grand-chose à sauver. Le "Cavaliere" doit désormais tenter de sauvegarder l'image de l'Italie qui s'est dégradée en même temps que la sienne. Et sa place sur la scène internationale. Le défi est de taille. Depuis deux mois, la presse internationale et les dépêches des ambassadeurs décrivent un pays où les scandales publics et privés liés à la personne du chef du gouvernement s'accumulent. Le président du conseil y apparaît uniquement préoccupé de ses plaisirs, recevant dans sa résidence romaine des jeunes femmes aux prestations tarifées, la nuit même de l'élection de Barack Obama.
Continue ...
http://www.lemonde.fr/web/recherche_resultats/1,13-0,1-0,0.html?dans=dansarticle&num_page=1&booleen=et&ordre=pertinence&query=berlusconi&periode=7&sur=LEMONDE&x=11&y=9

Nessun commento:

Posta un commento